Focus
Focus

« La richesse de notre université ce sont les femmes et les hommes qui la composent »

L’année civile s’achève. Pour l’Université de Strasbourg, c’est le moment de finaliser le budget 2014 qui sera soumis le 17 décembre prochain au conseil d’administration.

Ce budget intervient dans un contexte économique difficile qui impacte l’ensemble des universités, et de manière générale toutes les institutions publiques en France et en Europe. S’il faut être lucide sur ce point faut-il pour autant inquiéter au-delà du raisonnable ? La réponse est non.

Je me suis exprimé récemment dans la presse pour rappeler nos contraintes et nos principes d’action. Je ne reviendrai pas sur l’ensemble de ces éléments mais brièvement sur la question qui préoccupe certains d’entre vous : l’emploi. Je voudrais tout d’abord dire que mon intime conviction est que la richesse de notre université ce sont les femmes et les hommes qui la composent. Alors me direz-vous comment peut être traitée la question de l’emploi dans le contexte actuel ? Elle l’est, pour les supports d’enseignants-chercheurs par le biais du gel d’une fraction (un peu plus d’1%) de ceux devenus vacants par suite d’un départ à la retraite ou d’une mobilité. Cette mesure de précaution nous permet de ne pas pourvoir mécaniquement ou automatiquement ces postes mais de nous donner le temps d’en analyser plus finement l’affectation ou la transformation.
Pour les personnels Biatss, la situation reste la suivante : les contrats qui correspondent à un besoin ponctuel ou saisonnier prennent fin, comme par le passé, à leur échéance. Par contre les contrats qui répondent à une fonction permanente et continue (même s’ils sont conclus pour une durée déterminée) sont renouvelés dans les conditions habituelles. Et les personnes contractuelles concernées bénéficient,  je le rappelle, d’une convention de gestion qui pose les modalités d’un déroulement de carrière, à l’instar des personnels titulaires, ce qui constitue une singularité dans la paysage universitaire français.

Par ce propos, je ne veux en aucun cas nier le contexte budgétaire difficile mais il est de notre responsabilité collective de ne pas ajouter à cette difficulté en suscitant des inquiétudes infondées.

C’est en étant solidaires, en identifiant nos possibilités d’action tout en alertant nos tutelles, que nous surmonterons cette conjoncture et que nous serons prêts à offrir au pays, si une reprise économique est au rendez-vous, notre capacité d’innovation et la diversité des compétences et savoirs des étudiants que nous formons.

À vous toutes et tous qui, par votre engagement et votre sens du service public, n’avez pas ménagé vos efforts pour conduire toutes les activités et dossiers que nous avons menés en 2013, je souhaite une excellente pause de fin d’année, bien méritée, et de très bonnes fêtes.

Alain Beretz
président de l'Université de Strasbourg

Focus

Une carte vidéo pour souhaiter la bonne année

Cette année, le Service de la communication et le Département de production audiovisuelle de la Direction des usages du numérique vous proposent une carte au format vidéo pour satisfaire à la tradition des vœux de bonne année. 

La carte se déploie autour du slogan : « Ensemble, franchissons les frontières ». Cette thématique invite la communauté universitaire et ses interlocuteurs (destinataires des vœux) à réfléchir sur la notion de frontières, qu’elles soient physiques ou symboliques, et de s’imaginer en posture de les franchir. Plusieurs personnes se succèdent ainsi à l’écran pour déclamer ce slogan dans plusieurs langues.
Les membres de la communauté universitaire pourront envoyer la carte de vœux à compter du mardi 17 décembre. À partir du lien créé pour les étudiants et pour les personnels de l'université, chacun devra simplement saisir ses login et mot de passe de l'ENT pour accéder à l'interface qui lui permettra, en quelques clics, de la personnaliser avec un message de son cru. Vous pourrez l'envoyer à plusieurs interlocuteurs en même temps qui, grâce au responsive design (design adaptatif), pourront la consulter de manière optimisée sur différents supports (ordinateur, tablette, smartphone, etc.). 
Une version longue de cette vidéo sera projetée lors de la cérémonie des vœux mardi 7 janvier 2014 à 12 h dans l’aula Marc-Bloch du Palais universitaire.

  • En cas de problème technique, vous pouvez vous adresser par courriel au Service de la communication.

Focus

Découvrez la carte de vœux pour 2014 !

Focus

« La priorité de ce mandat : faire progresser la réussite des étudiants sans abaisser le niveau des diplômes »

Évaluation continue, équipe pédagogique, insertion professionnelle, pédagogie universitaire, réorganisation de la scolarité : une série de chantiers tous tendus vers l’objectif de faire progresser la réussite étudiante. Tour d’horizon avec Michel Deneken, premier vice-président chargé de la formation, et François Gauer, vice-président délégué aux pratiques pédagogiques.

Quelles priorités pour la formation, au cours de ce mandat ?
Michel Deneken : Au cours du précédent mandat, l’effort s’est concentré sur la construction de la première véritable offre de formation de l’Université de Strasbourg. En effet, celle mise en œuvre à partir de 2009 était simplement une agrégation des offres des trois universités fondatrices de l’Unistra. L’offre adoptée en 2013 a gagné en cohérence, en lisibilité. On a travaillé sur la suppression des doublons. La pluridisciplinarité de notre université, qui est une de ses spécificités, est mise en valeur et en avant au travers de plusieurs diplômes, de formations.
Ce chantier achevé, nous pouvons désormais nous concentrer sur un objectif fort : faire progresser la réussite étudiante. Vous remarquerez que l’équipe de vice-présidents délégués qui m’entoure porte cette ambition dans ses titres-mêmes : réussite étudiante (Bac -3, +3), pratiques pédagogiques, insertion professionnelle, formation tout au long de la vie*.

Très concrètement, comment procéder pour faire progresser la réussite étudiante ?
MD : Il faut d’abord avoir conscience du contexte : aujourd’hui, 80% d’une classe d’âge est titulaire du bac et accède de fait, à l’université, y compris avec un bac professionnel ou technologique. Cela demande à l’institution de s’adapter à ce public par nature hétérogène. L’objectif étant de ne pas abaisser le niveau des études pour ne pas décrédibiliser les diplômes, préserver leur valeur.

François Gauer : Cette progression de la réussite étudiante passe par un certain nombre d’outils : d’abord la mise en place progressive, dans toutes les formations, de l’évaluation continue intégrale qui permet aux étudiants et aux enseignants de prendre conscience très tôt dans l’année des difficultés, des lacunes, voire des erreurs d’orientation.

MD : Un autre outil à renforcer est le lien entre l’université et l’entreprise ; nous travaillons aussi sur l’insertion professionnelle. L’Espace avenir fait déjà un énorme travail sur cette question avec l’opération « Prêt pour l’emploi », par exemple. Et nous réfléchissons à professionnaliser toujours plus de diplômes pour améliorer leurs débouchés. En sciences humaines par exemple, une licence professionnelle de guide-interprète ou un master des métiers du livre sont désormais proposés.

FG : Se soucier d’insertion professionnelle, cela modifie le périmètre d’action de l’enseignant. Car il n’est plus seulement question de connaissances, mais aussi de compétences à transmettre, afin de préparer l’étudiant à son employabilité. De manière plus générale, améliorer la réussite étudiante, c’est largement lié à la pédagogie, à la relation enseignant-étudiant. Aves les nouvelles technologies, internet, les cours en ligne, etc., un enseignant ne peut plus se voir seulement comme un diffuseur de savoirs. Il ne peut pas rivaliser avec la masse des données accessibles en ligne, mais sa valeur ajoutée est ailleurs : dans la relation humaine, dans l’aide au décryptage des informations, dans la mise en place et le développement des apprentissages, etc.

MD : C’est d’ailleurs pour faire évoluer la pédagogie universitaire que l’université a créé l’Institut de développement et de l'innovation pédagogiques (Idip), dont les premières sessions de formation sont en cours.

Et la refonte en cours de la fonction « scolarité » de l’université, quel lien avec la réussite étudiante ?
FG : La démarche rejoint un chantier plus vaste de construction d’équipe pédagogique autour des étudiants. Une équipe qui soit coordonnée, qui communique sur chaque étudiant et puisse mutuellement s’alerter des difficultés des uns, du décrochage des autres.

MD : la réforme de l’organisation de la scolarité consiste à décentraliser les scolarités dans les composantes, afin qu’elles soient au plus près des étudiants et puissent leur accorder un accueil et un suivi de scolarité personnalisés. Le tout en cohérence avec les équipes pédagogiques. À la rentrée 2014, la majorité des composantes fonctionneront selon ce système. La Direction des études et de la scolarité, quant à elle, se concentrera sur ses missions centrales : travail sur l’offre de formation et scolarité générale (organisation des examens, contrôle de légalité, etc.).
Ce ne sera pas inutile pour faire face au prochain gros chantier de formation qui se profile : la refonte des mentions de licences et des masters à la demande du ministère qui souhaite que leur nombre soit restreint, et leur pertinence revue au regard de l’évolution des métiers.

Propos recueillis par Caroline Laplane

*Pascale Bergmann, François Gauer, Nathalie Hillenweck, Thierry Vandamme

Focus

Un nouvel espace dédié à la mobilité internationale

Désaffectée depuis les années 1990, la tour Seegmuller, située sur la presqu’île Malraux, va être transformée, dans le cadre de l’Opération campus, en Maison universitaire internationale. Elle accueillera, dès la rentrée 2015, les étudiants et les chercheurs en mobilité. Les travaux ont débuté ce jeudi 12 décembre. 

L’Université de Strasbourg accueille aujourd’hui 20 % d’étudiants étrangers de 150 nationalités différentes. La majeure partie d’entre eux vient d’autres continents (Asie, Afrique et Amérique). Elle regroupe également 47% de doctorants étrangers dans ses laboratoires mixtes. Malgré l’existence de différentes structures d’accueil1, l’Université de Strasbourg fait face à une demande en constante progression et doit renouveler et enrichir son offre de services.
La Maison universitaire internationale, inscrite dans l’Opération campus, devrait amplifier cette dynamique. La transformation du silo Seegmuller permettra ainsi d’offrir 168 logements supplémentaires et les locaux d’activités et de vie nécessaires. Ces hébergements, d’une surface de 19 à 35 mètres carrés, seront majoritairement destinés à l’accueil des courts et moyens séjours afin de compléter les offres actuelles du Crous et de l’université. Ces logements seront gérés par l’association, Amitel, avec une priorité de réservation établie par convention avec l’Unistra. 

Une architecture emblématique des années 1930 

Dans cet espace d’environ 5 000 mètres carrées, plus de 500 mètres carrés seront disponibles au rez-de-chaussée pour l’accueil international. Il s’agit donc aussi de créer un repère où les étudiants et les chercheurs entrants et sortants trouveront les services et les aides nécessaires à leur séjour ou à leur projet de mobilité.
Sur le plan spatial, ce projet nécessite d’abord de déconstruire la structure centrale de l’ancien silo à grain ; ces travaux ont débuté ce jeudi 12 décembre. Il faudra ensuite édifier un nouveau noyau indépendant de l’ossature actuelle. Ce réaménagement conservera les façades en briques, si caractéristiques de l’édifice construit dans les années 1930. Une extension sera aussi réalisée en partie basse. Le recours aux vitrages et aux parements métalliques pour cette partie viendra compléter les matériaux et les formes qui caractérisent aujourd’hui le bâtiment. 

Un cadre de vie et de travail optimisé 

Compte tenu de la complexité de l’ouvrage, de sa nécessaire déconstruction intérieure et de la conservation des façades, la Sers2, maître d’ouvrage, a fait appel à un groupement composé de l’Alsacienne du bâtiment et de l’agence d’architecture Weber et Keiling. Le budget total de l’opération est de 17 millions d’euros financés par les collectivités partenaires de l’Opération campus (Communauté urbaine de Strasbourg, conseil général du Bas-Rhin et Région Alsace) et par l’Université de Strasbourg via une dotation spécifique de 1,5 million d’euros de l'État.
La Maison universitaire internationale devrait accueillir ses premiers bénéficiaires à la rentrée 2015 dans un cadre de vie et de travail optimisé et accessible aux personnes handicapées. Elle constituera ainsi un élément fort de la politique d’attractivité et de rayonnement de l’Université de Strasbourg. Grâce à cet espace localisé sur la presqu’île Malraux, à proximité de la médiathèque, de la cité Paul-Appell et de divers lieux culturels, l’université s’étend par-delà ses limites actuelles et s’installe au cœur de la cité. 

1La villa Arconati-Visconti accueille plus de 300 chercheurs en courts séjours chaque année et le Collège doctoral européen compte plus de 100 studios pour les séjours au semestre d’étudiants en master et doctorat.
2Société d'aménagement et d'équipement de la Région de Strasbourg

Focus

Des académiciens à l'université

Alors que Laurent Pernot, professeur de grec à la Faculté des lettres de l'Université de Strasbourg, s'est vu remettre son épée d'académicien lors d'une cérémonie à la Sorbonne jeudi 12 décembre, Brigitte Kieffer, directrice de l'IGBMC, a été élu à l'Académie des sciences deux jours plus tôt.

Laurent Pernot avait été élu, le 19 octobre 2012, à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Normalien, agrégé de lettres classiques et docteur d'État, Laurent Pernot est un helléniste de grande réputation internationale, spécialiste de la rhétorique dans le monde gréco-romain. Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg, et Jules Hoffmann, prix Nobel de physiologie ou médecine 2011, ont assisté jeudi 12 décembre à la cérémonie de remise des épées.
Brigitte Kieffer fait, elle, partie des 17 membres élus à l’Académie des sciences ce mardi 10 décembre. Directrice de recherche Inserm, elle dirige l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire à Illkirch depuis juin 2012. Elle est une spécialiste de la recherche sur les opiacés et sur leurs modes d’action sur les récepteurs des opioïdes endogènes. Elle sera reçue en séance solennelle sous la Coupole de l'Institut de France mardi 17 juin 2014.

Focus

Idex : lancement du deuxième appel à projets Formation

L'Initiative d'excellence (Idex) lance son deuxième appel à projets Formation qui vise à renforcer l’excellence des formations de l’Université de Strasbourg en soutenant des parcours et des programmes d’excellence.

L'appel 2014, doté d'un budget de 1,5 million d'euros, est proche de celui lancé au printemps dernier avec comme seul grand changement la suppression des volets. L'appel 2015 sera vraisemblablement conçu différemment en raison de la courte période d'éligibilité des dépenses (jusqu'à la fin 2015, fin de la période probatoire Idex).
Ouvert à toutes les composantes, cet appel à projets 2014 propose 5 critères d’excellence : internationalisation, interdisciplinarité, enseignement par et pour la recherche, innovation pédagogique et réussite des étudiants. La date de clôture est fixée au vendredi 17 janvier 2014.
Pour être accompagner au mieux dans le montage de leurs projets, les porteurs sont inviter à contacter : Coralie Bajas-Schaefer afin de vérifier le bon respect des critères d'éligibilité et le montage financier ; Sylvia Mesa de la Direction des relations internationales (DRI) pour les projets à dimension internationale (03 68 85 65 26) ; David Gauckler de la Direction des usages du numérique (Dun) pour les projets impliquant le développement d'usages numériques (03 68 85 50 08).

Focus

Un nouveau morceau de grilles restauré

120 mètres linéaires de grilles, qui clôturent le jardin historique sur l’allée Anton de Bary, s’offrent actuellement un lifting.

Ce petit passage très emprunté entre jardins historique et botanique est actuellement en chantier sur son flanc « jardin historique ». Les grilles bénéficient en effet d’une réfection complète : pierres de taille (longrines et poteaux) et ferronneries (grilles proprement dites). « Les pierres abîmées sont remplacées, certaines nettoyées en vue d’être réinstallées. Les grilles sont sablées, repeintes avant d’être reposées. On est dans une démarche de “restauration” type Monuments historiques », précise Florian Frémont, conducteur d'opération à la Direction du patrimoine immobilier, en charge de la coordination de ce chantier de 400 000 euros environ (financé par l'Opération campus). Si tout va bien, et si l’hiver le permet, il se terminera en février.
La réfection des grilles de l’université historique de Strasbourg a démarré depuis plusieurs années, avec des portions de grilles de part et d’autre du Palais universitaire, rue de l’Université et rue Goethe. Mais il reste 70% des grilles à rénover, sur plusieurs années. « Certaines portions sont plus abîmées que d’autres, c’est ce qui définira la priorité », précise Florian Frémont. Il faudra ensuite mettre en place un mode d’entretien des grilles rénovées, car la proximité de nombreux arbres a tendance à détériorer les pierres.

C.L.

Focus

Bibliothèques : le projet de catalogue commun avance !

Le projet de catalogue commun a pour objectif de fusionner les données de quatre catalogues de bibliothèques dans un outil unique qui simplifiera l’utilisation des ressources documentaires par les lecteurs, offrira de nouvelles fonctionnalités et permettra aux bibliothécaires d’assurer les activités de gestion des documents.

Les bibliothèques de l'Université de Strasbourg utilisent à l’heure actuelle quatre catalogues différents, hérités des anciennes universités et de l’ex-IUFM. Le nouvel outil présentera trois principaux atouts, pour les usagers comme pour les professionnels des bibliothèques. Il sera tourné vers les services aux utilisateurs et offrira de nombreuses fonctionnalités innovantes (fonctions collaboratives et de partage sur les réseaux sociaux, disponibilité sur mobiles et tablettes, prolongations et réservations de documents. Il sera évolutif, capable de s’adapter aux changements dans les usages des lecteurs ou dans les métiers de la documentation. Et il sera intégré et commun, en proposant un point d’entrée unifié à la recherche sur les documents des bibliothèques de l’université, de la BNU, de l’Engees, de l’Ensas et de l’Insa. 
La solution sera mise en place par la société Decalog, en groupement avec la société Data Management PA Solutions (DMPA). Elles ont remporté en novembre dernier le marché public en proposant leurs solutions SebinaYou pour les usagers et SebinaOpenLibrary pour les bibliothécaires.
Les équipes des bibliothèques sont plus que jamais mobilisées sur la migration des données et le paramétrage de la solution. Le nouvel outil sera disponible pour la communauté universitaire à compter de janvier 2015. La BNU adoptera l’interface pour les usagers dès septembre 2014.